Histoire de l'Écomusée
Installé dans une ancienne ferme de bourg, la création de l'Écomusée de Plouigneau est à l'initiative de Joseph Urien, ancien maire de la commune dans les années 80. Il a accumulé au fil des ans dans ses hangars, une grande quantité de matériel témoignant des techniques ancestrales d’agriculture et du mode de vie des habitants.
En plus du matériel, il a acheté et récupéré des meubles, des ustensiles de cuisine, des ateliers d'anciens métiers.
L’idée de réaliser l’écomusée de Plouigneau est née dés 1995 dans le but de faire profiter le plus grand nombre de cette collection. La commune a alors acquis une ferme de bourg dénommée La Métairie et y a aménagé le site.
De cette ferme, il reste la maison principale, le puits et un petit bâtiment qui servait de stockage pour les
pressoirs.
L'Écomusée a ouvert en 2000, de nouveaux bâtiments sont venus s’adjoindre aux anciens pour donner la structure actuelle. Certains ont été démontés pierre par pierre et remontés à l’identique dans l’enceinte du musée. Le plus remarquable est certainement celui de l’accueil : une bâtisse du XVIe siècle en schistes magnifiquement taillés.
En 2015, Mme et M. Urien ont cédé la totalité de leur collection privée à la commune. Cela représente 90% des objets exposés actuellement !
L'équipe des bénévoles de l'Écomusée
Depuis l’éclosion du projet de musée en 1996, une association a été créée pour remettre en état les machines et objets, les entretenir et surtout pour donner vie aux collections en montrant leur fonctionnement aux visiteurs.
Les bénévoles des Amis de l’Écomusée sont présents lors des visites en groupe et participent à l’animation du musée les mardis et vendredis.
©Albert Pennec
L’association est née en 1996 un peu avant la création de l’Écomusée. Au tout départ, Joseph Urien trouvait les objets et les machines, et nous les bénévoles, on les réparait. Aujourd'hui, on est toujours là pour assurer l’entretien des machines et surtout pour transmettre la culture des anciens !
J’anime l’atelier du sabotier, on y fabrique des sabots en modèle réduit devant les gens. Cela permet d’expliquer plusieurs techniques de fabrication, à la main et à la machine.
Je montre aux visiteurs comment fonctionnent les machines. Ça permet de voir l’évolution entre le travail des champs à la main et l’arrivée des tracteurs. Souvent les gens sont surpris de voir toutes les utilités que peuvent avoir ces engins !
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